Le défilé Dior Croisière 2026 illumine Rome
Présenté dans les jardins somptueux de la Villa Albani Torlonia à Rome, le défilé Dior Croisière 2026 imaginé par Maria Grazia Chiuri s’impose comme une ode au pouvoir de l’imagination. Entre hommage aux bals costumés de Mimì Pecci-Blunt, références cinématographiques et réinvention des codes vestimentaires, la Directrice Artistique signe une collection où le vêtement devient langage poétique et mémoire vivante.
par La rédaction.
C’est dans les jardins enchanteurs de la Villa Albani Torlonia, à Rome, que s’est déroulé le défilé Dior Croisière 2026, ce 27 mai 2025. Un moment suspendu, porté par la vision poétique de Maria Grazia Chiuri. Durant quelques minutes poétiques, passé, présent et imaginaire s’entrelacent dans une dramaturgie textile qui célèbre la mémoire romaine et la puissance évocatrice de la mode.
Un défilé Dior en hommage à Rome
“Cette collection croisière est la synthèse autobiographique d’un moment. Un lieu temporel où se déploie l’acte de l’imagination ; dans cette bella confusione… ” Ainsi s’ouvre la narration de Chiuri, citant le titre que Ennio Flaiano proposa à Federico Fellini pour Huit et demi. Le ton est donné : il s’agit d’un voyage intérieur autant que d’un manifeste esthétique.
Rome, toile de fond intemporelle et plurielle, incarne le point de départ. Ville-monde, ville-miroir, où résonne l’histoire du cinéma, du théâtre, de la mode et de l’art. Mais aussi la ville de Mimì Pecci-Blunt, figure mondaine et artistique du XXe siècle, que Maria Grazia Chiuri convoque comme muse discrète de ce défilé.
Mimì Pecci-Blunt, muse de la collection Croisière 2026
S’inspirant des légendaires bals costumés organisés par Pecci-Blunt, le défilé Dior Croisière 2026 joue avec les identités et les époques. Ici, les frontières entre réel et imaginaire se brouillent. Et, les silhouettes se déclinent comme autant de personnages hybrides, issus d’un théâtre intérieur. Le déguisement devient alors un geste de liberté – celui de se défaire de soi-même pour mieux renaître.
Les pièces qui composent la collection convoquent la mémoire du costume, du vêtement historique, tout en le réinterprétant. Gilets masculins, vestes à queue-de-pie, longues jupes amples, ou encore robes en dentelle délicate ou aux motifs en bas-relief traduisent cette volonté d’embrasser et détourner les codes.
Une palette de couleurs sensorielle
Sur la palette, le blanc domine, comme matière originelle, support d’unification des formes et des textures – du plus dense au plus aérien. Il est ponctué par des accents noirs sur les vestes militaires et les boutons, mais aussi par des velours rouges et noirs en hommage aux sœurs Fontana, et à leur mythique Anita Ekberg dans La Dolce Vita. Enfin, une robe en velours doré, absolue, envoûtante, clôt la narration visuelle – quintessence d’un récit habité.
Le défilé Dior Croisière 2026 apparaît comme une farandole mouvante. Ou alors, un espace-temps où coexistent vestiges et modernité, figures historiques et projections oniriques. Fidèle à sa démarche, Maria Grazia Chiuri reconstruit Rome à sa manière, entre réalisme magique et intuition poétique. Chaque création devient une étoile dans le ciel romain, tissant un nouveau réseau d’affinités stellaires.







