Max Verstappen : interview du pilote de F1 au style audacieux
Quadruple champion du monde à seulement 27 ans, Max Verstappen ne laisse rien au hasard. Concentré, exigeant et fidèle à TAG Heuer, il incarne une vision moderne de la performance : sans compromis, sans fioriture. Rencontre avec un pilote qui avance avec précision, sur la piste comme dans ses choix.
par Léa Zetlaoui.
Un pilote de F1 entre précision et performance
À seulement 27 ans, Max Verstappen est déjà l’une des figures les plus marquantes de la Formule 1 contemporaine. Fils du pilote Jos Verstappen, il grandit sur les circuits comme d’autres sur les bancs d’école. Aujourd’hui triple champion du monde, il incarne une nouvelle génération de pilotes : ultra-performant, concentré, et surtout, constant.
Connu pour son pilotage offensif et son sang-froid à haute vitesse, Verstappen ne laisse rien au hasard. Il aborde chaque course avec la même rigueur qu’un horloger ajuste un mécanisme : chaque décision compte, chaque seconde pèse. C’est cette obsession du détail qui le rapproche naturellement de TAG Heuer, partenaire de longue date de l’écurie Red Bull Racing. Ensemble, ils partagent une vision : celle de la performance sous pression, du style qui ne sacrifie jamais l’efficacité.
En dehors des circuits, Max Verstappen reste discret. Pas d’extravagance, peu de déclarations. Il préfère la constance à l’apparat. Et le travail à l’image. Une sobriété qui se reflète aussi dans ses choix, notamment celui de porter les lunettes et les montres TAG Heuer. Comme la Carrera, symbole de précision et d’endurance — deux qualités clés dans son univers.
Aujourd’hui, Max Verstappen ne cherche plus à prouver qu’il mérite sa place : il l’a redéfinie. À l’image de la marque qu’il représente, il avance sans bruit, mais avec impact. Dans un sport où chaque millième de seconde peut tout changer, lui garde toujours une longueur d’avance. À la veille du Grand Prix de Monaco, dont TAG Heuer est partenaire, il répond aux questions de Numéro.
L’interview de Max Verstappen
Numéro : Quel est votre tout premier souvenir lié à la course automobile ?
Max Verstappen : Moi en train de faire le tour de la piste de karting. Mon père, quand il était encore en Formule 1, avait aussi sa propre équipe de karting. Donc, quand j’avais trois ans, j’étais déjà sur ma petite bicyclette, à faire le tour de la piste. Ou alors, je regardais les pilotes de l’équipe rouler depuis les tribunes ou je jouais avec d’autres enfants. C’était amusant. Il y avait toujours plein de choses à voir pour moi et j’adorais ça.
Avez-vous toujours su que vous vouliez devenir pilote de F1 ?
C’est difficile de dire si j’ai toujours sûr que je voulais être « pilote de Formule 1« . Mais j’ai toujours voulu courir. J’ai d’ailleurs commencé à l’âge de quatre ans. Mais je ne savais pas où cela allait mener ni comment les choses vont se passer. Mais si au début, je voulais juste piloter, bien sûr, mon but ultime – qui est le même pour tout le monde –, c’était la Formule 1. J’ai donc travaillé dans cette direction.
Quelle course a, selon vous, marqué un tournant dans votre carrière ?
Je pense que c’était à la fin de l’année 2012, lors d’un championnat du monde de karting. J’ai commis une erreur importante alors que j’aurais pû facilement le remporter. Mais j’étais trop pressé et je n’ai pas vraiment réfléchi aux conséquences de mes actes. J’ai abandonné après un accident et c’était la dernière course de l’année… Ça a été très dur. Mais ça reste sans doute un des moments les plus importants de ma carrière.
Quel a été le plus grand défi que vous avez eu à relever en Formule 1 ?
Honnêtement, pour moi, le plus grand défi en Formule 1, c’était surtout le passage de ma première année en tant que rookie [débutant], au moment où j’ai rejoint une grande écurie. La façon de travailler est très différente. Mais avec l’expérience, on apprend à s’adapter. Et pour être franc, les moments les plus stressants de ma carrière, je les ai vécus avant d’arriver en Formule 1. Ça m’a beaucoup aidé à rester calme face à tout ce qui a pu arriver par la suite
Parmi tous vos titres, lequel a le plus de valeur pour vous, et pourquoi ?
Ce que j’aime, c’est que chacun de mes titres est unique. Ils ont tous de la valeur, mais pour des raisons différentes. Et ça me convient très bien. Évidemment, le premier reste le plus émouvant. Mais pour les autres, il faut aussi regarder toute la saison : il y a toujours eu des moments où tout aurait pu changer. Peut-être pas en 2023, mais pour les autres saisons, oui. Chaque titre a quelque chose de spécial.

Avant le début d’une course, avez-vous un rituel particulier ?
Non, pas vraiment, pour être honnête. C’est assez simple. Il y a les réunions avec les ingénieurs et tout le reste. Mais je n’ai pas de geste ou d’habitude que je fais à chaque fois.
Et après une course intense, que faites-vous pour relâcher la pression ?
Simplement être chez moi, avec ma famille, mes amis. Ou encore dormir dans mon propre lit. Finalement être entouré des personnes qui me sont proches.
Si vous pouviez piloter une voiture de course d’une autre époque, laquelle choisiriez-vous ?
J’hésite entre deux périodes : une voiture des années 2004 à 2006, ou bien une du début des années 90, je pense.
Quel pilote, passé ou présent, aimeriez-vous affronter en course ?
Quand j’étais enfant, je rêvais de courir contre mon père. J’ai eu un peu de chance entre mes 12 et 14 ans : j’étais encore en apprentissage, en pleine progression, et lui devait avoir la fin de la trentaine. J’ai donc pu vraiment me mesurer à lui. Mais ce qui aurait été incroyable, mais évidemment impossible, ça aurait que l’on s’affronte tous les deux à notre meilleur niveau, quand nous avions 27 ou 28 ans. Ça serait vraiment extraordinaire.